jeudi 15 octobre 2009

Me revoilà

Presque deux mois de silences... J'était un peu perdue.



Fin août chéri m'annonce fièrement qu'il est prêt pour un enfant! Comme s'il m'accordait enfin une faveur. Non mais! Je n'ai rien demandé.

Vous n'imaginez pas le caroussel dans ma tête... un vrai tourbillon.

Il a bien vu que j'étais troublée, mais je n'osais pas le décevoir.

Pour couper court à la discussion je l'ai entraîné sous les draps. Vivement mon stérilet.



Pour bien faire, on m'a offert un mois de travail en Italie avec un joli compte de dépense (chaussures!!!!). J'ai sauté sur l'occasion en me disant que ça me laisserait du temps pour réfléchir.

À mon retour, Chéri n'a plus abordé la question. Et je ne sais toujours pas si je suis prête pour les enfants. En fait, je n'y avait jamais vraiment pensé. À en avoir, je veux dire.

Bref c'est le statut quo et c'est très bien comme ça. J'aime trop me regarder le nombril et admirer mes nouvelles chaussures italiennes (Je fais un peu diva non?)

lundi 24 août 2009

Qu'est-ce que je deviens?

En fin de semaine, je suis tombée sur une connaissance du secondaire. Pas une copine, encore moins une amie. Juste une fille que je connaissais de nom, avec qui il m'arrivait de griller une cigarette entre deux cours. Une fille de la campagne, très ordinaire.

Bref, on se retrouve comme ça par hasard et on commence à se "raconter" rapidement, un gros résumé. Ensuite, on épluche nos nouvelles d'anciens camarades de classe. Un tel a grimpé l'Evrest, une autre a sa collection de vêtements, un autre a beaucoup voyagé...

- Wow! Y'en a qui on une vie vraiment palpitante. Pas comme nous.

J'ai hoché la tête par politesse. Mais dans ma tête tout ce que je me disais c'est "Merde! Parles pour toi!!". Parce qu'elle n'a pas de vie pour vrai. Travail, enfant et rien d'autre. Pas d'intérêts particuliers, pas de passe-temps.

Pourtant, je lui ai parlé de mon travail intéressant. De mes déménagements dans quelques grandes villes. De mes voyages et de mes loisirs. Mais bon, ça l'air que ma vie est plate.

Je ne la trouve pas si ennuyante ma vie. J'ai rien de glamour, mais je bouge, je profite des bonnes choses. Je ne sais pas pourquoi la comparaison m'a fait grincer des dents... Au fond, je sais ce que je suis. Ai-je vraiment besoin de savoir que cette camarade de classe m'envie ou m'admire pour me sentir quelqu'un? Probablement pas. Mais je suis orgeuilleuse j'imagine.
Ou bien un déclic s'est fait dans ma tête... si je pouvais faire plus? Si je n'avais pas au fond atteint mes objectifs?

Est-ce que je suis en train de devenir ce que je veux au fond de moi?

dimanche 9 août 2009

La guerre aux gourous

Il faut que j'exprime mon ras le bol des gourous.
Ce genre de personne qui s'admire tellement et qui créé un culte autour d'eux.
De ceux qui observe leur entourage pour repérer de petits satellites égarés pour les mettre en orbites autour d'eux.
De ceux qui se nourisse des faiblesses des autres, qui font les gorges chaudes de leur talent à secourir les autres.

Je plains les gens qui manquent tant de confiance en eux et qui ont besoin de ce genre de gourou pour se sentir quelqu'un. Parce qu'on s'entends bien sûr que le maître du jeu connaît l'art de parler, de faire sentir qu'il comprends, qu'il sait LUI que vous êtes une personne extraordinaire au fond... et qu'en suivant dans son sillage, le succès vous sera accorder autant qu'à lui... mais juste une coche en dessous pour lui assurer son statut d'individu hors du commun.

Je vois tellement ce genre de relation autour de moi ces temps-ci. Tant au niveau personnel qu'organisationnelle. Ou bien je ne le voyais pas avant...
Et personne ne veut entendre qu'il s'est fait emberligoté...

dimanche 19 juillet 2009

Thumbs up! pour la pluie....

Pendant que tout le monde maugrée contre la pluie, moi, Milly, je m'en réjouis!

Ouais, je sais, c'est bête et pas très gentil, mais il y a un bonne explication à ça!

Moi, je ne prends pas de vacances l'été. Au boulot, il y a toujours rush à cette période et mon patron ne peut m'accorder deux semaines de congé continues. Comme je trouve qu'une semaine pour décrocher ce n'est pas suffisant et bien je préfère travailler et prendre mes vacances à l'automne et au printemps (2 blocs de 2 semaines... la chance!), pour m'exiler en sol inconnu.

Alors en toute honnêteté, je ne pleure pas du tout sur la température misérable de cet été, j'en ris. C'est bien moins fachant et déprimant de travailler alors qu'il pleut à l'extérieur que de travailler en regardant le soleil plomber par la fenêtre et voir du haut de mon building les gens déambuler, dégustant crème glacée, les épaules découvertes et étrainant ,dans de jolies sandales, des pieds tout bronzés!

Milly dit "Vive la pluie" ... désolée!

mercredi 8 juillet 2009

Pas de nouvelles.... parce que pas de nouvelles!

J'ai été absente ces derniers temps... en fait depuis la St-Jean-Baptiste à ce que je peux voir.

Ce fut de longues journées pluvieuses au travail. Un quotidien morne et sans attrait.
Rien de bien palpitant à raconter.

J'ai passé quelques examens médicaux et ciel! que les gens sont bizzares dans les hôpitaux.
Des physiques des plus ingrats aux visages des plus angéliques, des comportements troublants aux gestes de simple bonté.

Je n'ai rien contre les déficients. C'est malheureux pour eux... quoiqu'au fond, sait on jamais s'ils ne sont pas plus heureux que nous.

Quoiqu'il en soit, une femme au mental assez atteint était assise près de moi, se balançant d'avant en arrière en râlant et en soufflant comme un boeuf. Assez dérangeant. Mais le pire... Elle s'est claqué deux bouteilles de Coke en ligne (en disons 10 minutes)... et elle rotait à qui mieux mieux!! L'horreur total. J'en avais des nausées. Parce que c'était pas du petit rot cute de bébé. Non! Des gros rots qui venaient de son tréfond!

(C'est joli, terminé un billet en parlant de rot, non?)

mercredi 24 juin 2009

Milly et le dépanneur

Je suis dans la file d'attente au dépanneur en ce 24 juin (tellement bondé).
Je lis pour passer le temps une notice sur le comptoire:
(Je résume) On ne vend plus de cigares, ou cigarillos en de paquet de 10. Nouvelle loi provinciale.

Ensuite, mon regard s'attarde sur l'arrière des caisses. Il y a un an, ils ont cachés les paquets de cigarettes derrière des panneaux pour ainsi diminuer la consommation de tabac.

Milly au commis: "C'est à n'y rien comprendre... ils vous forcent à cacher les produits du tabac derrière des portes et ils foutent des publicités de bières dessus!! Vraiment très logique!!"

C'est abérant non??

lundi 22 juin 2009

Philosophe du dimanche

Selon Chéri, je n'ai rien perdu.
Puisque selon lui au départ cette fille n'était pas une vraie amie.

En gros je ne peux pas perdre ce que je n'avais pas.

Quoique franchement, j'ai envie de passer à autre chose. Je ferme la porte sur cette personne.
Sans explications? À quoi bon?
Ça serait humiliant de lui avouer que "notre" amitié était plus importante pour moi que pour elle.
Je me sentirais comme une fille qui est en pâmoison devant quelqu'un de plus grand qu'elle... Ce qui n'est pas le cas il me semble... Mais quand même. J'aurais l'impression de lui octroyer un pouvoir sur moi.

Donc, passons à autre chose. Je laisser filer cet amitié, s'étioler sans rien faire pour la sauver.

Sur une note positive, j'ai passé un beau week-end avec Chéri et sa soeur, Minnie. Cinéma, resto et virée dans les bars. Nous tentons de dégoter un "prospect" à Minnie ce qui est, à mon sens, plutôt amusant. Disons que nous avons rit durant des heures en inventant une vie (pour la plupart du temps atroce) à des hommes que nous sélectionnions dans le bar:

" Tu vois, lui, le brun avec une calvitie avancée? Eh bien, il s'appelle Régis. Il aime que ses amis l'appelle Reg the Machine. Il est comptable, il a des bas bruns plein ses tiroirs. Il porte sous son pantalon à pinces un slip rouge en satin... et sous ses bas bruns, il porte du vernis à ses ongles agencé à son slip..."

Bon vous imaginez le fou rire lorsque le "Régis" en question se sentant observé commence à offrir des sourires et des oeillades enjoleuses à Minnie... parce que moi bien sûr, je m'accroche au bras de chéri pour être certaine de ne pas faire les frais de ces marques d'attention!!

Nous sommes rentrés bredouille de la chasse aux "prospects" hilares!

vendredi 19 juin 2009

Grincheuse

J'admet, j'ai des allures de grincheuse ces derniers jours.
J'essaye d'être positive mais je ressens toujours une impression de fatalité, une épée damoclès suspendu au-dessus de ma tête. Comme si pour un bonheur gagné, je devais payer le prix d'un chagrin.
Vous me direz qu'ainsi va la vie.
Probablement.

Moi je suis le genre de personne qui reçoit l'appelle d'une amie de longue date, long time no see, on s'organise pour souper ensemble. Je suis aux anges de revoir ma copine, je mémorise tout les trucs que j'ai envie de lui raconter... je tricotte un peu pour enjoliver les choses au cas où. Finalement lors du souper, il n'y en a que pour elle. Elle se fout totalement de ce que je raconte et en bout de ligne me demande d'investir de l'argent dans son entreprise.
Je me sens utilisée, je me sens vraiment nulle... tellement en colère.
J'écourte la soirée prétexant un mal de tête terrible dû à un SPM épouvantable, au lieu de lui balancer tout ce que j'ai sur le coeur à la tête.
Je passe ma nuit à lui dire ma façon de penser dans tous les sens, sur tous les tons... je ne dors pas de la nuit.

Et ce matin je me borne à lui expédier un email poli pour lui indiquer que je ne suis pas en mesure d'investir dans sa compagnie. C'est professionnel, froid... mais je suis sûre qu'elle s'en fou.

Pour moi, cette personne est rayée de ma liste d'amis. Elle m'a beaucoup déçue.

jeudi 18 juin 2009

Histoire de portes

Quand la destinée ouvre porte, elle en ferme souvent une autre.
Mais on dit aussi que lorsqu'une porte se ferme, la destiné ouvre une fenêtre.

Je cherche la fenêtre... Elle doit être cachée derrière une immense tenture de velours.

Sinon, je garde le naïf espoir qu'une taupe creuse juste en dessous de mes pieds.

Peut-être que je vous perds un peu. En gros, j'ai eu une bonne nouvelle, que j'attendais depuis longtemps. Malheureusement, une autre nouvelle vient assombrir mon bonheur. Et j'ignore si je pourrais enfin profiter des bonnes choses qui m'arrivent.

mardi 16 juin 2009

Nuage

J'avoue que parfois, je me trouve moi-même difficile à suivre, difficile à vivre.

Certains matins, je me réveille emplie d'une joie de vivre incomparable. Et pourtant, la vie, ou peut-être juste moi, trouve le moyen de me terminer cette journée par un mal de vivre tout aussi incroyable. Le sentiment de ne pas contrôler la tangente que prends ma journée. De ne pas gérer mes émotions adéquatement, me laisse perplexe. Comment garder le cap vers mes objectifs de vie dans de telles circonstances? Comment rester calme alors que tout semble se bousculer?

Chaque soir en me couchant, je souhaite avoir trouvé la réponse, pourtant, je n'y suis pas encore parvenue..

Soupir*

lundi 15 juin 2009

La psychose de la pyramide

La semaine dernière ma cousine Germaine est venue me rendre visite. J'étais un peu étonnée de la voir débarquer chez moi, alors que nous ne nous fréquentons plus depuis des années.
Au départ tout était normal, du blabla classique... mariages, décès, naissances. Nouvelles familliales.

C'est ensuite que la vraie raison de sa présence est apparue.
Mademoiselle est représentante indépendante pour une compagnie qui oeuvre dans le domaine des télécommunications.
Elle doit, convaincre ses contacts d'adhérer au plan téléphone-internet de cette compagnie et inciter ces gens à devenir eux-même représentants indépendants tout en utilisant leurs services.... et ainsi de suite... du bas en haut de la pyramide. Parce que c'est évident comme le nez au milieu du visage que cette entreprise est pyramidale (multi paliers).
Elle m'expose ensuite tous les bienfaits des réunions de motivation hebdomadaires (mouais mouais... une session de lavage de cerveau).
Comme je refuse d'emblée sa propostion "du siècle" et que je refuse d'embarquer dans le train qui me rendra millionnaire d'ici un an, elle me laisse une revue consacrée à l'entreprise (publiée par eux-même)... Où à chaque ligne le nom de la compagnie est écris en gras.

Depuis qu'elle m'en a parlé, il me semble que c'est la folie autour de cette compagnie. Plein de gens ont embarqué.
Je ne comprends pas cet engouement. Je ne saisi pas pourquoi les gens se font embarquer là-dedans.

Si quelqu'un est interpellé par les lettres ACN, j'aimerais avoir de l'information. Je veux savoir si je me méfie pour rien ou si je suis justifiée.

mercredi 10 juin 2009

Réminiscene

J'ai un rêve récurent. Il revient continuellement.
Ce n'est jamais exactement le même rêve, mais le contexte revient toujours.

Dans mes rêves, je suis toujours à l'école... parfois secondaire, d'autres fois au collège et aussi (rarement) à l'université.
Les couloirs de ces institutions tiennent lieu de décor à mes songes. Je vais rarement en cours, mais si je m'y pointe c'est toujours pour me rendre compte que j'ai "oublié" de venir en classe depuis 2 ou 3 semaines, donc je ne suis pas à jour dans mes notes.

Cela dit, l'école reste seulement la scène qui sert de fil conducteur à mes rêves. Le plus souvent, je suis à la recherche d'un amour perdu, un garçon dans la vraie vie dont j'ai été follement (et naïvement amoureuse). Dans certains rêves c'est les retrouvailles, l'amour est au rendez-vous, d'autres fois je revis le rejet de son abandon et j'espère le rencontrer à tous les tournants afin qu'il puisse voir la souffrance qu'il m'afflige.

Cependant, ce garçon n'est pas toujours sujet du rêve. Il arrive que l'école brûle alors que j'y suis, que des gens meurent, que la cafétéria offre un menu invraisemblable, que les élèves soient tous aussi bizares les uns que les autres...

La nuit dernière il y avait encore le feu, je cherchais mon autobus... la 113 pour rentrer à la maison et le garçon était là. J'avais le coeur torturé de le voir devant moi.

Je ne comprends pas ces rêves... J'ai terminé l'école en 1996. Pourquoi cela continue t-il de me hanter?

lundi 8 juin 2009

Ombrilic

Ce fut un week-end... Comment pourrais-je dire? Enveloppant? Je pourrais presque le qualifié d'envahissant. Mais c'était de bonnes intentions.

J'ai mes moments de sauvagerie, d'envie de me replier sur moi-même et de me recentrer sur mon gros nombril.

J'ai souvent l'impression que mon ombrilic me mène par le bout du nez. Qu'il me commande mon effronterie et mes réclusions. J'ai souvent prétexté du travail, de la maladie et fait mourir ma grand-mère (85 ans et pétante de santé) pour me soustraire à des invitations qui tombaient au mauvais moment.

Depuis que mon Beau Chéri est dans ma vie, j'ai caché souvent mon nombril sous deux couches de rouge à lèvres (le rose de mon sourire forcé). Chez nous, nous n'avions pas l'esprit de famille. Donc, je n'ai jamais été habituée à une telle promiscuité.

Par contre, j'y prends goût. J'ai l'impression de faire partie de quelque chose, d'être avec des gens qui se moquent gentillement de mes travers sans pour autant me rejetter. Avec eux, j'ai appris à rire de moi. J'ai compris que les taquineries sont une marque d'attention, une marque d'appartence.

Le week-end est terminé, après 2 soupers, 1 soirée d'anniversaire et un déjeuner. La totale quoi! Et je suis heureuse de rentrer chez-moi. Seule. Et respirer.

Et me flatter le nombril à qui mieux mieux!

vendredi 5 juin 2009

Ce que je veux

J’ai toujours eu une tendance à jalouser et envier les gens qui m’entourent. Je me découvre des besoins en fonction de ce que les autres ont de nouveau. Des exemples ? Rien de plus facile !

Je ne voulais pas vraiment une maison, j’étais relativement bien en appartement, un peu à l’étroit d’accord, mais c’était tellement simple. Mais Eve s’est achetée une maison, je me suis mise à l’envier pour l’espace et la liberté que ça semblait lui apporter. J’ai voulu une maison. Maintenant que j’ai ma maison à moi, bon un condo, je réalise tout ce que cela implique, taxes, frais d’entretien etc, et je regrette, j’envie maintenant mon amie Julie qui elle vit en appartement et ne se casse pas la tête… *soupir*.

Je ne voulais pas vraiment changer d’emploi, j’étais relativement bien à mon emploi, un peu blasée, mais c’était tellement simple. Mais Matt a changé de travail, je me suis mise à l’envier pour l’attrait de la nouveauté, le côté stimulant de réapprendre un nouveau job et tout les avantages que ça semblait lui apporter. J’ai voulu changer d’emploi. Maintenant que j’ai un nouvel emploi, je réalise tout ce que cela implique, incertitude, stress, besoin de prouver ce que je vaux etc, et je regrette, j’envie maintenant mon ami Jonathan qui a toujours le même emploi depuis sept ans et ne se casse pas la tête… *soupir*.

Toute ma vie est comme ça, je pourrais vous nommer un millier d’exemple en passant par mes envies de magasinage quand mes amies ont de nouveaux vêtements, ou encore par l’achat de billets d’avion spontané quand mes amies vont dans le Sud etc. Et pourtant, jamais je n’ai l’impression que tous ces changements impulsifs ne me rendent plus heureuse, au contraire, je suis plus souvent qu’autrement submergée par les remords et les regrets…

mercredi 3 juin 2009

Tous aux abris je me met au régime!

Il faut vraiment que je le fasse.
Il y a bien une question de santé et tout. Mais la "nouvelle" raison principale est la suivante:

Ma copine Alex (Wééé une copine super shapée grrrr) s'est fait refaire les seins. Elle en avait trop, elle en voulait moins. Bon. Alex, m'a gentillement offert les chandails, t-shirts, cami, robes et cie qui ne fittaient plus avec ses nouveaux seins (qui soit dit en passant regardent maintenant vers le ciel et qui tiennent tout seul....re-grrrr).

En plus Alex a du goût. Et moi... Je rentre dans ses vêtements... mais je fais juste rentrer. Je ne peux pas bouger, ou même respirer. Sinon c'est affreux.
Donc, il faut que je perde du poids et ces belles choses me serviront de jauge. Aussi de motivation.

Je ne vise pas un poids impensable à tenir. Seulement perdre 10-20 lbs en l'espace de plusieurs mois! Je ne vais pas me garocher dans un régime de fou ou avaler des pilules.

Je vais mieux manger, réduire mes portions (j'ai bon appétit) et faire plus d'exercices. Mollo. Je veux adopter de nouvelles habitudes et non changer de vie.

mardi 2 juin 2009

Amour sélectif

Un jour Chéri m'a demandé si j'aimais les enfants.

- Wé... Mais pas tous!
- Tu les aimes ou pas?

Je trouve cette question étrange. Si j'aime les enfants? Est-ce que j'aime les humains? Oui... mais pas tous. C'est la même chose pour les enfants.
Certains caractères me rejoigne, d'autre moins. Certaines frimousses me tentent d'autres pas.

Ma mère a toujours douté de mon amour pour les enfants. Elle pensait que je n'en aurais jamais. Pour la simple raison, que je me garochais pas sur les bébés quand j'en voyais. Mais humainement, je suis le genre de personne à laisser venir les gens vers elle et non sauter dessus. Je suis le type de personne qui apprivoise et qui s'apprivoise.

Je ne vois vraiment pas les enfants comme une entité à part, qu'il faut aimer coûte que coûte. Le fils de ma soeur, je l'aime bien parce que c'est mon neveu... mais il ne me fait pas craquer comme la fille de ma copine. Elle a l'oeil brillant, elle est vivante et souriante. Mon neveu est taciturne et trop tranquille à mon goût.

Est-ce que je devrais me sentir coupable d'avoir plus d'attirance pour l'enfant d'une amie que pour un membre de ma famille?

vendredi 29 mai 2009

Oui!

Hier après-midi j'ai fini plus tôt. Je pensais m'octroyer une séance de lecture-cocktail de fruits (légèrement alcoolisé... un jeudi après-midi quand même).
Alors que je rêvais de ma pause "santé mentale" dans ma voiture, mon cellulaire s'est mis à sonné.

Mon amie Sophie qui se propose de venir passer l'après-midi avec moi. J'essaye d'avoir l'air enthousiasme devant sa proposition (que j'accepte... parce que je n'ai pas vu Sophie depuis plusieurs semaine). Je ronchonne dans ma tête sur le fait qu'elle amène Junior avec elle. Pas que je n'aime pas Junior, mais il commence à marcher et touche à tout, grimpe partout... Pfff! Tant qu'elle y voit. Je n'avais pas les pieds dans la maison que ma copine Anne débarque. Elle passait en voiture et m'a vue arrivé.

Donc, out la pause lecture si tentante. J'ai passé l'après-midi flanquée de mes amies, un verre de rosée à la main... pendant que Junior bavait allègrement sur le jeté de mon divan... endormi (yes!).

Vous savez quoi? Je n'aime pas voir mes plans boulversés. Mais j'y prends goût.
À partir d'aujourd'hui je veux dire OUI. Oui aux propositions, Oui à l'imprévu, Oui au désordre, Oui aux surprises.

J'ai passé un si bel après-midi.

jeudi 28 mai 2009

MA routine

Je me suis levée, plutôt en forme et de bonne humeur ce matin. En arrivant au bureau, quelqu’un était assis à mon poste, à ma place. Pas que je sois possessive (quoi que peut-être bien en fait), mais lorsque j’arrive au bureau, j’ai ma routine, à laquelle je ne déroge jamais.

J’arrive toujours avant mon patron, question de m’installer et de me réveiller un peu, un café et un muffin, j’ouvre tranquillement mon ordinateur et mes dossiers. Je me mets « dans le beat ». Ça ne change jamais, c’est toujours comme ça.

Mais ce matin, un technicien était à mon poste et mon patron déjà arrivé… Toute ma routine, mon avant-midi et même ma journée s’en trouvent bouleversées. Je n’aime pas qu’on change ma routine.

Alors présentement, je ne me pose pas de question sur la venue de ma migraine, je SAIS que c’est le fait que ma routine n’est pas été respectée.

Au moins mon ordi fonctionne mieux et j’ai plein de nouvelles fonctions pour ma boite de courriel !!! Je peux même afficher mes e-mails en rose !!!

mercredi 27 mai 2009

Détrempées

Malgré mes belles résolutions... Il a fallu qu'un évènement (banal en soi) vienne dilluer ma bonne humeur.
J'étais super en retard ce matin et en m'habillant je constante qu'il n'y a plus un seul soutif dans ma commode.
*L'horreur vient de me frapper*

Je vais à la salle de lavage, pour constater que j'ai laissé mariner ma lingerie toute la nuit dans l'eau savonneuse. Merde!

En fouillant dans mes vieilleries je suis tombé sur une vieille brassière toute déglinquée, d'un blanc tirant sur le gris datant de Mathusalem.

Croisons les doigts afin que mes dentelles sèchent durant la journée et que je puisse les récupérer avant que Chéri ne me surprenne si mal accoutrée!!!

mardi 26 mai 2009

Y'a d'la joie... quand même un peu

N'allez pas croire que je me terre dans un coin sombre à m'apitoyer sur ma vie.
Non. Même si en dedans j'ai l'impression d'être une larve, je m'efforce de vivre. De me projeter dans la lumière.

Je ne veux pas être étiquettée comme une déprimée chronique. Je ne veux pas qu'on fuit ma compagnie parce que je suis sombre, songeuse, ailleurs.

Chéri travaille comme un fou cette semaine. Cet éloignement nous est toujours bénéfique. En plus, il m'a promis un bon resto et une alléchante bouteille de vin.
De quoi me remonter le moral!

I try

... Il y a ce vieu hit de Macy Gray qui tourne dans ma tête..

I try to say goodbye and I choke
I try to walk away and I stumble
Though I try to hide it, it's clear
My world crumbles when you are not near

Dans mon cas on ne parle pas d'amour. C'est plus d'une situation que j'aimerais m'extirper. De mon marasme et de la morosité de mes derniers jours.

Ma vie est parfois très rose... sinon elle est très noire.

En fait, je n'ai jamais réussis à garder l'équilibre très long. Peut-être est-ce ainsi, j'ai ce besoin de puiser aux extrêmes pour me sentir en vie.

lundi 25 mai 2009

Seule

J'ai souvent l'impression d'être seule dans ma tête. Que le monde tourne comme un carousel mais que je n'ai pas trouvé de place sur les petits chevaux à bascule.
Donc, je suis toujours dans la file d'attente et je regarde le manège révolutionner, m'étourdir.
Quand viens mon tour, je n'ai plus envie de monter.

Je tourne à l'envers, on me flatte à rebrousse poil, je vais de reculons... Je ne suis pas à ma place. Sur une chaîne de montage, je serais la bouteille de verre avec un défaut qu'on arrache sans ménagement à la lignée parfaite des autres bouteilles.

Si j'étais au primaire on me choisirait la dernière (et en soupirant) dans l'équipe de ballon-chasseur.
Si j'étais une figurante, je serais celle que l'on cache derrière un journal savament ouvert.
Si j'étais une ballerine, je serais en coulisse à espérer que la danseuse étoile se casse la gueule.
Si j'étais en politique, je devrais créer mon propre parti.

Bref, je songe à m'acheter une île, créer un état et en être l'impératrice. Population sur mon île: 1... moi!

vendredi 22 mai 2009

Quelle nuit?

Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit...
D'abord le chat m'a pris pour une proie et m'a sauté dessus une bonne partie de la nuit, ensuite, ce même chat m'a pris pour sa mère en me piétinant sans arrête, en me lichant les oreilles et en ronronnant aussi fort que s'il était branché sur un amplificateur.
Ensuite, pleine de bonnes intentions, j'ai essayé de planifier mon budget, pour la première fois de ma vie, mais entre le magasinage, les sorties et les comptes à payer, tout ça avec mon simple revenu, ça ne balance définitivement pas.
Finalement, j'ai décidé de lire un livre, jusqu'à ce que j'entende les oiseaux chanter et que je vois la lueur du soleil au travers de mon rideau.
Le résultat ce matin? Des yeux qui brûlent et qui sont cernés, et le seul désir de retourner me coucher et de dormir toute la journée!

jeudi 21 mai 2009

Intensité

J'étais triste au réveil ce matin.
Mon alarme matinale m'a arrachée à un rêve si... si... romantique, passionnant.

Je rencontrais (enfin) le frère jumeau d'une amie et "Paf!" ce fut le coup de foudre entre nous.
Toute la nuit, j'ai connu les frissons et les papillons des amours naissants.
Le premier baiser, les yeux qui s'ancrent pour ne plus se lâcher...

Bref, j'ai éprouvé toute cette magie qui a disparue avec les ans avec mon Chéri.

Je suis amère d'avoir dû quitter mon rêve douillet. Et, une question flotte dans ma tête.
Est-ce possible de ressentir les émois du début d'un amour durant des années, ou cela finit-il par s'apaiser d'une façon ou d'une autre? Et si cela est possible... comment notre coeur peut-il survivre à l'intensité de ses sentiments sur une longue période (:-)))))

mercredi 20 mai 2009

Tourner le négatif en postif

Au boulot, hier, tout le monde paniquait avec la crise économique. Les patrons ont peur que certains de nos gros clients ne renouvellent pas leurs contrats ou en diminuent l'importance...

Sur l'heure du diner, j'en ai eu assez d'entendre parler de tout ça, ras-le-bol des spéculations, on verra en temps et lieu, non?

Alors je suis sortie magasiner. J'ai lu dans un magazine l'autre jour que le seul produit qui augmente ses ventes en temps de crise est le rouge à lèvre. Les femmes veulent être belles quand même. J'ai donc filé à la pharmacie la plus proche et j'ai acheté non pas un rouge à lèvre, mais bien cinq. Ils étaient tous trop beaux, je ne pouvais pas choisir!

Je crois bien avoir fait ma part pour l'économie!
Et ils n'annoncent toujours pas de pluie pour aujourd'hui !!

mardi 19 mai 2009

Confiance

Je suis presque déçue ce matin au réveil. On avait prévu de la pluie et c'est le soleil qui m'accueille.
Pas que j'aime particulièrement la pluie. Mais j'aime l'idée de pouvoir me fier à quelque chose en ce bas monde. Même si ça doit se réduire à faire confiance à Miss Météo.

J'avais aussi envie d'étrenner mon nouveau parapluie et mettre mes bottes à talons hauts. J'ai un look d'enfer avec elles. Et mon imper me donne un air mystérieuse. J'étais dans ce mood là ce matin.

Il va falloir avec le soleil...

lundi 18 mai 2009

Milly et le vin

J'ai découvert le vin. Il y a peu de temps... bah disons un an.
Avoir su que j'aimais ça, je m'y serais mise avant!

J'adore le vin rouge, son goût rond en bouche.
J'aime me sentir vaporeuse et répondre des conneries lorsqu'on me parle.
Sentiment d'irresponsabilité et d'insouscience.

Je devrais peut-être modéré sur le vin. Chéri trouve, lui qui se plaignait de mon manque d'intérêt pour le vin, que maintenant j'ai un penchant trop incliné pour la bouteille.

Moi je dis: Si seulement ça ne saoûlait pas tant que ça.

Quoique, entre filles, avec mon amie Gaby c'est plaisant de divaguer et de refaire le monde une coupe à la main.

Coup de coeur, coup de masse!

Coup de coeur!

Le printemps et l'été se sont manifestés tôt cette année, la neige a fondu rapidement, mettant fin, à ce qui est pour moi un calvaire: l'hiver!

Coup de masse!

Par contre, la température pourrait peut-être se décider à suivre un courant standard.... je n'arrive plus à savoir si je sors mes jupes et sandales d'été ou si je continue à porter pantalons et chaussures fermées....

Le genre de dilemme dont je peux me passer le matin!

samedi 16 mai 2009

Rx

Une nuit traversée de rêves absurbes. Pourtant, j'essaye de leur coller une signification.
Un Rx qui révèle que 1 j'ai un insecte qui vit dans mon estomac et 2 je suis enceinte.
Je me demande laquelle des deux perspectives me terrosise le plus.

Contraste

Hier en me couchant, ma vie me semblait un enfer....
Aujourd'hui, je me coucherai et ce sera tout le contraire...

C'est fou ce que le vin peut embellir la vie!

vendredi 15 mai 2009

Les deux côtés de ma vie

Rose pour les joies et le bonheur que m'apporte le quotidien... quand le noir ne me rattrape pas.
Dans ma vie il n'y a pas de zone grise... que deux couleurs tranchantes.
Mes jours sont une suite ininterrompue de montagnes russes.
Je suis Jean qui rit et Jean qui pleure, souvent en même temps.
Je ne connais que les extrêmes, le fleuve tranquille n'existe pas pour moi.
Je ne suis pas douée pour la vie.
Mon être est fractionné par tellement de personnalités.