jeudi 15 octobre 2009

Me revoilà

Presque deux mois de silences... J'était un peu perdue.



Fin août chéri m'annonce fièrement qu'il est prêt pour un enfant! Comme s'il m'accordait enfin une faveur. Non mais! Je n'ai rien demandé.

Vous n'imaginez pas le caroussel dans ma tête... un vrai tourbillon.

Il a bien vu que j'étais troublée, mais je n'osais pas le décevoir.

Pour couper court à la discussion je l'ai entraîné sous les draps. Vivement mon stérilet.



Pour bien faire, on m'a offert un mois de travail en Italie avec un joli compte de dépense (chaussures!!!!). J'ai sauté sur l'occasion en me disant que ça me laisserait du temps pour réfléchir.

À mon retour, Chéri n'a plus abordé la question. Et je ne sais toujours pas si je suis prête pour les enfants. En fait, je n'y avait jamais vraiment pensé. À en avoir, je veux dire.

Bref c'est le statut quo et c'est très bien comme ça. J'aime trop me regarder le nombril et admirer mes nouvelles chaussures italiennes (Je fais un peu diva non?)

lundi 24 août 2009

Qu'est-ce que je deviens?

En fin de semaine, je suis tombée sur une connaissance du secondaire. Pas une copine, encore moins une amie. Juste une fille que je connaissais de nom, avec qui il m'arrivait de griller une cigarette entre deux cours. Une fille de la campagne, très ordinaire.

Bref, on se retrouve comme ça par hasard et on commence à se "raconter" rapidement, un gros résumé. Ensuite, on épluche nos nouvelles d'anciens camarades de classe. Un tel a grimpé l'Evrest, une autre a sa collection de vêtements, un autre a beaucoup voyagé...

- Wow! Y'en a qui on une vie vraiment palpitante. Pas comme nous.

J'ai hoché la tête par politesse. Mais dans ma tête tout ce que je me disais c'est "Merde! Parles pour toi!!". Parce qu'elle n'a pas de vie pour vrai. Travail, enfant et rien d'autre. Pas d'intérêts particuliers, pas de passe-temps.

Pourtant, je lui ai parlé de mon travail intéressant. De mes déménagements dans quelques grandes villes. De mes voyages et de mes loisirs. Mais bon, ça l'air que ma vie est plate.

Je ne la trouve pas si ennuyante ma vie. J'ai rien de glamour, mais je bouge, je profite des bonnes choses. Je ne sais pas pourquoi la comparaison m'a fait grincer des dents... Au fond, je sais ce que je suis. Ai-je vraiment besoin de savoir que cette camarade de classe m'envie ou m'admire pour me sentir quelqu'un? Probablement pas. Mais je suis orgeuilleuse j'imagine.
Ou bien un déclic s'est fait dans ma tête... si je pouvais faire plus? Si je n'avais pas au fond atteint mes objectifs?

Est-ce que je suis en train de devenir ce que je veux au fond de moi?

dimanche 9 août 2009

La guerre aux gourous

Il faut que j'exprime mon ras le bol des gourous.
Ce genre de personne qui s'admire tellement et qui créé un culte autour d'eux.
De ceux qui observe leur entourage pour repérer de petits satellites égarés pour les mettre en orbites autour d'eux.
De ceux qui se nourisse des faiblesses des autres, qui font les gorges chaudes de leur talent à secourir les autres.

Je plains les gens qui manquent tant de confiance en eux et qui ont besoin de ce genre de gourou pour se sentir quelqu'un. Parce qu'on s'entends bien sûr que le maître du jeu connaît l'art de parler, de faire sentir qu'il comprends, qu'il sait LUI que vous êtes une personne extraordinaire au fond... et qu'en suivant dans son sillage, le succès vous sera accorder autant qu'à lui... mais juste une coche en dessous pour lui assurer son statut d'individu hors du commun.

Je vois tellement ce genre de relation autour de moi ces temps-ci. Tant au niveau personnel qu'organisationnelle. Ou bien je ne le voyais pas avant...
Et personne ne veut entendre qu'il s'est fait emberligoté...

dimanche 19 juillet 2009

Thumbs up! pour la pluie....

Pendant que tout le monde maugrée contre la pluie, moi, Milly, je m'en réjouis!

Ouais, je sais, c'est bête et pas très gentil, mais il y a un bonne explication à ça!

Moi, je ne prends pas de vacances l'été. Au boulot, il y a toujours rush à cette période et mon patron ne peut m'accorder deux semaines de congé continues. Comme je trouve qu'une semaine pour décrocher ce n'est pas suffisant et bien je préfère travailler et prendre mes vacances à l'automne et au printemps (2 blocs de 2 semaines... la chance!), pour m'exiler en sol inconnu.

Alors en toute honnêteté, je ne pleure pas du tout sur la température misérable de cet été, j'en ris. C'est bien moins fachant et déprimant de travailler alors qu'il pleut à l'extérieur que de travailler en regardant le soleil plomber par la fenêtre et voir du haut de mon building les gens déambuler, dégustant crème glacée, les épaules découvertes et étrainant ,dans de jolies sandales, des pieds tout bronzés!

Milly dit "Vive la pluie" ... désolée!

mercredi 8 juillet 2009

Pas de nouvelles.... parce que pas de nouvelles!

J'ai été absente ces derniers temps... en fait depuis la St-Jean-Baptiste à ce que je peux voir.

Ce fut de longues journées pluvieuses au travail. Un quotidien morne et sans attrait.
Rien de bien palpitant à raconter.

J'ai passé quelques examens médicaux et ciel! que les gens sont bizzares dans les hôpitaux.
Des physiques des plus ingrats aux visages des plus angéliques, des comportements troublants aux gestes de simple bonté.

Je n'ai rien contre les déficients. C'est malheureux pour eux... quoiqu'au fond, sait on jamais s'ils ne sont pas plus heureux que nous.

Quoiqu'il en soit, une femme au mental assez atteint était assise près de moi, se balançant d'avant en arrière en râlant et en soufflant comme un boeuf. Assez dérangeant. Mais le pire... Elle s'est claqué deux bouteilles de Coke en ligne (en disons 10 minutes)... et elle rotait à qui mieux mieux!! L'horreur total. J'en avais des nausées. Parce que c'était pas du petit rot cute de bébé. Non! Des gros rots qui venaient de son tréfond!

(C'est joli, terminé un billet en parlant de rot, non?)

mercredi 24 juin 2009

Milly et le dépanneur

Je suis dans la file d'attente au dépanneur en ce 24 juin (tellement bondé).
Je lis pour passer le temps une notice sur le comptoire:
(Je résume) On ne vend plus de cigares, ou cigarillos en de paquet de 10. Nouvelle loi provinciale.

Ensuite, mon regard s'attarde sur l'arrière des caisses. Il y a un an, ils ont cachés les paquets de cigarettes derrière des panneaux pour ainsi diminuer la consommation de tabac.

Milly au commis: "C'est à n'y rien comprendre... ils vous forcent à cacher les produits du tabac derrière des portes et ils foutent des publicités de bières dessus!! Vraiment très logique!!"

C'est abérant non??

lundi 22 juin 2009

Philosophe du dimanche

Selon Chéri, je n'ai rien perdu.
Puisque selon lui au départ cette fille n'était pas une vraie amie.

En gros je ne peux pas perdre ce que je n'avais pas.

Quoique franchement, j'ai envie de passer à autre chose. Je ferme la porte sur cette personne.
Sans explications? À quoi bon?
Ça serait humiliant de lui avouer que "notre" amitié était plus importante pour moi que pour elle.
Je me sentirais comme une fille qui est en pâmoison devant quelqu'un de plus grand qu'elle... Ce qui n'est pas le cas il me semble... Mais quand même. J'aurais l'impression de lui octroyer un pouvoir sur moi.

Donc, passons à autre chose. Je laisser filer cet amitié, s'étioler sans rien faire pour la sauver.

Sur une note positive, j'ai passé un beau week-end avec Chéri et sa soeur, Minnie. Cinéma, resto et virée dans les bars. Nous tentons de dégoter un "prospect" à Minnie ce qui est, à mon sens, plutôt amusant. Disons que nous avons rit durant des heures en inventant une vie (pour la plupart du temps atroce) à des hommes que nous sélectionnions dans le bar:

" Tu vois, lui, le brun avec une calvitie avancée? Eh bien, il s'appelle Régis. Il aime que ses amis l'appelle Reg the Machine. Il est comptable, il a des bas bruns plein ses tiroirs. Il porte sous son pantalon à pinces un slip rouge en satin... et sous ses bas bruns, il porte du vernis à ses ongles agencé à son slip..."

Bon vous imaginez le fou rire lorsque le "Régis" en question se sentant observé commence à offrir des sourires et des oeillades enjoleuses à Minnie... parce que moi bien sûr, je m'accroche au bras de chéri pour être certaine de ne pas faire les frais de ces marques d'attention!!

Nous sommes rentrés bredouille de la chasse aux "prospects" hilares!