lundi 24 août 2009

Qu'est-ce que je deviens?

En fin de semaine, je suis tombée sur une connaissance du secondaire. Pas une copine, encore moins une amie. Juste une fille que je connaissais de nom, avec qui il m'arrivait de griller une cigarette entre deux cours. Une fille de la campagne, très ordinaire.

Bref, on se retrouve comme ça par hasard et on commence à se "raconter" rapidement, un gros résumé. Ensuite, on épluche nos nouvelles d'anciens camarades de classe. Un tel a grimpé l'Evrest, une autre a sa collection de vêtements, un autre a beaucoup voyagé...

- Wow! Y'en a qui on une vie vraiment palpitante. Pas comme nous.

J'ai hoché la tête par politesse. Mais dans ma tête tout ce que je me disais c'est "Merde! Parles pour toi!!". Parce qu'elle n'a pas de vie pour vrai. Travail, enfant et rien d'autre. Pas d'intérêts particuliers, pas de passe-temps.

Pourtant, je lui ai parlé de mon travail intéressant. De mes déménagements dans quelques grandes villes. De mes voyages et de mes loisirs. Mais bon, ça l'air que ma vie est plate.

Je ne la trouve pas si ennuyante ma vie. J'ai rien de glamour, mais je bouge, je profite des bonnes choses. Je ne sais pas pourquoi la comparaison m'a fait grincer des dents... Au fond, je sais ce que je suis. Ai-je vraiment besoin de savoir que cette camarade de classe m'envie ou m'admire pour me sentir quelqu'un? Probablement pas. Mais je suis orgeuilleuse j'imagine.
Ou bien un déclic s'est fait dans ma tête... si je pouvais faire plus? Si je n'avais pas au fond atteint mes objectifs?

Est-ce que je suis en train de devenir ce que je veux au fond de moi?

dimanche 9 août 2009

La guerre aux gourous

Il faut que j'exprime mon ras le bol des gourous.
Ce genre de personne qui s'admire tellement et qui créé un culte autour d'eux.
De ceux qui observe leur entourage pour repérer de petits satellites égarés pour les mettre en orbites autour d'eux.
De ceux qui se nourisse des faiblesses des autres, qui font les gorges chaudes de leur talent à secourir les autres.

Je plains les gens qui manquent tant de confiance en eux et qui ont besoin de ce genre de gourou pour se sentir quelqu'un. Parce qu'on s'entends bien sûr que le maître du jeu connaît l'art de parler, de faire sentir qu'il comprends, qu'il sait LUI que vous êtes une personne extraordinaire au fond... et qu'en suivant dans son sillage, le succès vous sera accorder autant qu'à lui... mais juste une coche en dessous pour lui assurer son statut d'individu hors du commun.

Je vois tellement ce genre de relation autour de moi ces temps-ci. Tant au niveau personnel qu'organisationnelle. Ou bien je ne le voyais pas avant...
Et personne ne veut entendre qu'il s'est fait emberligoté...