lundi 22 juin 2009

Philosophe du dimanche

Selon Chéri, je n'ai rien perdu.
Puisque selon lui au départ cette fille n'était pas une vraie amie.

En gros je ne peux pas perdre ce que je n'avais pas.

Quoique franchement, j'ai envie de passer à autre chose. Je ferme la porte sur cette personne.
Sans explications? À quoi bon?
Ça serait humiliant de lui avouer que "notre" amitié était plus importante pour moi que pour elle.
Je me sentirais comme une fille qui est en pâmoison devant quelqu'un de plus grand qu'elle... Ce qui n'est pas le cas il me semble... Mais quand même. J'aurais l'impression de lui octroyer un pouvoir sur moi.

Donc, passons à autre chose. Je laisser filer cet amitié, s'étioler sans rien faire pour la sauver.

Sur une note positive, j'ai passé un beau week-end avec Chéri et sa soeur, Minnie. Cinéma, resto et virée dans les bars. Nous tentons de dégoter un "prospect" à Minnie ce qui est, à mon sens, plutôt amusant. Disons que nous avons rit durant des heures en inventant une vie (pour la plupart du temps atroce) à des hommes que nous sélectionnions dans le bar:

" Tu vois, lui, le brun avec une calvitie avancée? Eh bien, il s'appelle Régis. Il aime que ses amis l'appelle Reg the Machine. Il est comptable, il a des bas bruns plein ses tiroirs. Il porte sous son pantalon à pinces un slip rouge en satin... et sous ses bas bruns, il porte du vernis à ses ongles agencé à son slip..."

Bon vous imaginez le fou rire lorsque le "Régis" en question se sentant observé commence à offrir des sourires et des oeillades enjoleuses à Minnie... parce que moi bien sûr, je m'accroche au bras de chéri pour être certaine de ne pas faire les frais de ces marques d'attention!!

Nous sommes rentrés bredouille de la chasse aux "prospects" hilares!

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