lundi 8 juin 2009

Ombrilic

Ce fut un week-end... Comment pourrais-je dire? Enveloppant? Je pourrais presque le qualifié d'envahissant. Mais c'était de bonnes intentions.

J'ai mes moments de sauvagerie, d'envie de me replier sur moi-même et de me recentrer sur mon gros nombril.

J'ai souvent l'impression que mon ombrilic me mène par le bout du nez. Qu'il me commande mon effronterie et mes réclusions. J'ai souvent prétexté du travail, de la maladie et fait mourir ma grand-mère (85 ans et pétante de santé) pour me soustraire à des invitations qui tombaient au mauvais moment.

Depuis que mon Beau Chéri est dans ma vie, j'ai caché souvent mon nombril sous deux couches de rouge à lèvres (le rose de mon sourire forcé). Chez nous, nous n'avions pas l'esprit de famille. Donc, je n'ai jamais été habituée à une telle promiscuité.

Par contre, j'y prends goût. J'ai l'impression de faire partie de quelque chose, d'être avec des gens qui se moquent gentillement de mes travers sans pour autant me rejetter. Avec eux, j'ai appris à rire de moi. J'ai compris que les taquineries sont une marque d'attention, une marque d'appartence.

Le week-end est terminé, après 2 soupers, 1 soirée d'anniversaire et un déjeuner. La totale quoi! Et je suis heureuse de rentrer chez-moi. Seule. Et respirer.

Et me flatter le nombril à qui mieux mieux!

1 commentaire:

  1. bienvenue au club j'ai ressenti la même chose avec ma belle famille ;)

    et pour l'histoire des mensonges pour refuser des invit' moi aussi déjà fait :s c'est pas glorieux hein ;) pourquoi avoir honte et culpabiliser de dire "non" ?

    bises

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