mercredi 24 juin 2009

Milly et le dépanneur

Je suis dans la file d'attente au dépanneur en ce 24 juin (tellement bondé).
Je lis pour passer le temps une notice sur le comptoire:
(Je résume) On ne vend plus de cigares, ou cigarillos en de paquet de 10. Nouvelle loi provinciale.

Ensuite, mon regard s'attarde sur l'arrière des caisses. Il y a un an, ils ont cachés les paquets de cigarettes derrière des panneaux pour ainsi diminuer la consommation de tabac.

Milly au commis: "C'est à n'y rien comprendre... ils vous forcent à cacher les produits du tabac derrière des portes et ils foutent des publicités de bières dessus!! Vraiment très logique!!"

C'est abérant non??

lundi 22 juin 2009

Philosophe du dimanche

Selon Chéri, je n'ai rien perdu.
Puisque selon lui au départ cette fille n'était pas une vraie amie.

En gros je ne peux pas perdre ce que je n'avais pas.

Quoique franchement, j'ai envie de passer à autre chose. Je ferme la porte sur cette personne.
Sans explications? À quoi bon?
Ça serait humiliant de lui avouer que "notre" amitié était plus importante pour moi que pour elle.
Je me sentirais comme une fille qui est en pâmoison devant quelqu'un de plus grand qu'elle... Ce qui n'est pas le cas il me semble... Mais quand même. J'aurais l'impression de lui octroyer un pouvoir sur moi.

Donc, passons à autre chose. Je laisser filer cet amitié, s'étioler sans rien faire pour la sauver.

Sur une note positive, j'ai passé un beau week-end avec Chéri et sa soeur, Minnie. Cinéma, resto et virée dans les bars. Nous tentons de dégoter un "prospect" à Minnie ce qui est, à mon sens, plutôt amusant. Disons que nous avons rit durant des heures en inventant une vie (pour la plupart du temps atroce) à des hommes que nous sélectionnions dans le bar:

" Tu vois, lui, le brun avec une calvitie avancée? Eh bien, il s'appelle Régis. Il aime que ses amis l'appelle Reg the Machine. Il est comptable, il a des bas bruns plein ses tiroirs. Il porte sous son pantalon à pinces un slip rouge en satin... et sous ses bas bruns, il porte du vernis à ses ongles agencé à son slip..."

Bon vous imaginez le fou rire lorsque le "Régis" en question se sentant observé commence à offrir des sourires et des oeillades enjoleuses à Minnie... parce que moi bien sûr, je m'accroche au bras de chéri pour être certaine de ne pas faire les frais de ces marques d'attention!!

Nous sommes rentrés bredouille de la chasse aux "prospects" hilares!

vendredi 19 juin 2009

Grincheuse

J'admet, j'ai des allures de grincheuse ces derniers jours.
J'essaye d'être positive mais je ressens toujours une impression de fatalité, une épée damoclès suspendu au-dessus de ma tête. Comme si pour un bonheur gagné, je devais payer le prix d'un chagrin.
Vous me direz qu'ainsi va la vie.
Probablement.

Moi je suis le genre de personne qui reçoit l'appelle d'une amie de longue date, long time no see, on s'organise pour souper ensemble. Je suis aux anges de revoir ma copine, je mémorise tout les trucs que j'ai envie de lui raconter... je tricotte un peu pour enjoliver les choses au cas où. Finalement lors du souper, il n'y en a que pour elle. Elle se fout totalement de ce que je raconte et en bout de ligne me demande d'investir de l'argent dans son entreprise.
Je me sens utilisée, je me sens vraiment nulle... tellement en colère.
J'écourte la soirée prétexant un mal de tête terrible dû à un SPM épouvantable, au lieu de lui balancer tout ce que j'ai sur le coeur à la tête.
Je passe ma nuit à lui dire ma façon de penser dans tous les sens, sur tous les tons... je ne dors pas de la nuit.

Et ce matin je me borne à lui expédier un email poli pour lui indiquer que je ne suis pas en mesure d'investir dans sa compagnie. C'est professionnel, froid... mais je suis sûre qu'elle s'en fou.

Pour moi, cette personne est rayée de ma liste d'amis. Elle m'a beaucoup déçue.

jeudi 18 juin 2009

Histoire de portes

Quand la destinée ouvre porte, elle en ferme souvent une autre.
Mais on dit aussi que lorsqu'une porte se ferme, la destiné ouvre une fenêtre.

Je cherche la fenêtre... Elle doit être cachée derrière une immense tenture de velours.

Sinon, je garde le naïf espoir qu'une taupe creuse juste en dessous de mes pieds.

Peut-être que je vous perds un peu. En gros, j'ai eu une bonne nouvelle, que j'attendais depuis longtemps. Malheureusement, une autre nouvelle vient assombrir mon bonheur. Et j'ignore si je pourrais enfin profiter des bonnes choses qui m'arrivent.

mardi 16 juin 2009

Nuage

J'avoue que parfois, je me trouve moi-même difficile à suivre, difficile à vivre.

Certains matins, je me réveille emplie d'une joie de vivre incomparable. Et pourtant, la vie, ou peut-être juste moi, trouve le moyen de me terminer cette journée par un mal de vivre tout aussi incroyable. Le sentiment de ne pas contrôler la tangente que prends ma journée. De ne pas gérer mes émotions adéquatement, me laisse perplexe. Comment garder le cap vers mes objectifs de vie dans de telles circonstances? Comment rester calme alors que tout semble se bousculer?

Chaque soir en me couchant, je souhaite avoir trouvé la réponse, pourtant, je n'y suis pas encore parvenue..

Soupir*

lundi 15 juin 2009

La psychose de la pyramide

La semaine dernière ma cousine Germaine est venue me rendre visite. J'étais un peu étonnée de la voir débarquer chez moi, alors que nous ne nous fréquentons plus depuis des années.
Au départ tout était normal, du blabla classique... mariages, décès, naissances. Nouvelles familliales.

C'est ensuite que la vraie raison de sa présence est apparue.
Mademoiselle est représentante indépendante pour une compagnie qui oeuvre dans le domaine des télécommunications.
Elle doit, convaincre ses contacts d'adhérer au plan téléphone-internet de cette compagnie et inciter ces gens à devenir eux-même représentants indépendants tout en utilisant leurs services.... et ainsi de suite... du bas en haut de la pyramide. Parce que c'est évident comme le nez au milieu du visage que cette entreprise est pyramidale (multi paliers).
Elle m'expose ensuite tous les bienfaits des réunions de motivation hebdomadaires (mouais mouais... une session de lavage de cerveau).
Comme je refuse d'emblée sa propostion "du siècle" et que je refuse d'embarquer dans le train qui me rendra millionnaire d'ici un an, elle me laisse une revue consacrée à l'entreprise (publiée par eux-même)... Où à chaque ligne le nom de la compagnie est écris en gras.

Depuis qu'elle m'en a parlé, il me semble que c'est la folie autour de cette compagnie. Plein de gens ont embarqué.
Je ne comprends pas cet engouement. Je ne saisi pas pourquoi les gens se font embarquer là-dedans.

Si quelqu'un est interpellé par les lettres ACN, j'aimerais avoir de l'information. Je veux savoir si je me méfie pour rien ou si je suis justifiée.

mercredi 10 juin 2009

Réminiscene

J'ai un rêve récurent. Il revient continuellement.
Ce n'est jamais exactement le même rêve, mais le contexte revient toujours.

Dans mes rêves, je suis toujours à l'école... parfois secondaire, d'autres fois au collège et aussi (rarement) à l'université.
Les couloirs de ces institutions tiennent lieu de décor à mes songes. Je vais rarement en cours, mais si je m'y pointe c'est toujours pour me rendre compte que j'ai "oublié" de venir en classe depuis 2 ou 3 semaines, donc je ne suis pas à jour dans mes notes.

Cela dit, l'école reste seulement la scène qui sert de fil conducteur à mes rêves. Le plus souvent, je suis à la recherche d'un amour perdu, un garçon dans la vraie vie dont j'ai été follement (et naïvement amoureuse). Dans certains rêves c'est les retrouvailles, l'amour est au rendez-vous, d'autres fois je revis le rejet de son abandon et j'espère le rencontrer à tous les tournants afin qu'il puisse voir la souffrance qu'il m'afflige.

Cependant, ce garçon n'est pas toujours sujet du rêve. Il arrive que l'école brûle alors que j'y suis, que des gens meurent, que la cafétéria offre un menu invraisemblable, que les élèves soient tous aussi bizares les uns que les autres...

La nuit dernière il y avait encore le feu, je cherchais mon autobus... la 113 pour rentrer à la maison et le garçon était là. J'avais le coeur torturé de le voir devant moi.

Je ne comprends pas ces rêves... J'ai terminé l'école en 1996. Pourquoi cela continue t-il de me hanter?

lundi 8 juin 2009

Ombrilic

Ce fut un week-end... Comment pourrais-je dire? Enveloppant? Je pourrais presque le qualifié d'envahissant. Mais c'était de bonnes intentions.

J'ai mes moments de sauvagerie, d'envie de me replier sur moi-même et de me recentrer sur mon gros nombril.

J'ai souvent l'impression que mon ombrilic me mène par le bout du nez. Qu'il me commande mon effronterie et mes réclusions. J'ai souvent prétexté du travail, de la maladie et fait mourir ma grand-mère (85 ans et pétante de santé) pour me soustraire à des invitations qui tombaient au mauvais moment.

Depuis que mon Beau Chéri est dans ma vie, j'ai caché souvent mon nombril sous deux couches de rouge à lèvres (le rose de mon sourire forcé). Chez nous, nous n'avions pas l'esprit de famille. Donc, je n'ai jamais été habituée à une telle promiscuité.

Par contre, j'y prends goût. J'ai l'impression de faire partie de quelque chose, d'être avec des gens qui se moquent gentillement de mes travers sans pour autant me rejetter. Avec eux, j'ai appris à rire de moi. J'ai compris que les taquineries sont une marque d'attention, une marque d'appartence.

Le week-end est terminé, après 2 soupers, 1 soirée d'anniversaire et un déjeuner. La totale quoi! Et je suis heureuse de rentrer chez-moi. Seule. Et respirer.

Et me flatter le nombril à qui mieux mieux!

vendredi 5 juin 2009

Ce que je veux

J’ai toujours eu une tendance à jalouser et envier les gens qui m’entourent. Je me découvre des besoins en fonction de ce que les autres ont de nouveau. Des exemples ? Rien de plus facile !

Je ne voulais pas vraiment une maison, j’étais relativement bien en appartement, un peu à l’étroit d’accord, mais c’était tellement simple. Mais Eve s’est achetée une maison, je me suis mise à l’envier pour l’espace et la liberté que ça semblait lui apporter. J’ai voulu une maison. Maintenant que j’ai ma maison à moi, bon un condo, je réalise tout ce que cela implique, taxes, frais d’entretien etc, et je regrette, j’envie maintenant mon amie Julie qui elle vit en appartement et ne se casse pas la tête… *soupir*.

Je ne voulais pas vraiment changer d’emploi, j’étais relativement bien à mon emploi, un peu blasée, mais c’était tellement simple. Mais Matt a changé de travail, je me suis mise à l’envier pour l’attrait de la nouveauté, le côté stimulant de réapprendre un nouveau job et tout les avantages que ça semblait lui apporter. J’ai voulu changer d’emploi. Maintenant que j’ai un nouvel emploi, je réalise tout ce que cela implique, incertitude, stress, besoin de prouver ce que je vaux etc, et je regrette, j’envie maintenant mon ami Jonathan qui a toujours le même emploi depuis sept ans et ne se casse pas la tête… *soupir*.

Toute ma vie est comme ça, je pourrais vous nommer un millier d’exemple en passant par mes envies de magasinage quand mes amies ont de nouveaux vêtements, ou encore par l’achat de billets d’avion spontané quand mes amies vont dans le Sud etc. Et pourtant, jamais je n’ai l’impression que tous ces changements impulsifs ne me rendent plus heureuse, au contraire, je suis plus souvent qu’autrement submergée par les remords et les regrets…

mercredi 3 juin 2009

Tous aux abris je me met au régime!

Il faut vraiment que je le fasse.
Il y a bien une question de santé et tout. Mais la "nouvelle" raison principale est la suivante:

Ma copine Alex (Wééé une copine super shapée grrrr) s'est fait refaire les seins. Elle en avait trop, elle en voulait moins. Bon. Alex, m'a gentillement offert les chandails, t-shirts, cami, robes et cie qui ne fittaient plus avec ses nouveaux seins (qui soit dit en passant regardent maintenant vers le ciel et qui tiennent tout seul....re-grrrr).

En plus Alex a du goût. Et moi... Je rentre dans ses vêtements... mais je fais juste rentrer. Je ne peux pas bouger, ou même respirer. Sinon c'est affreux.
Donc, il faut que je perde du poids et ces belles choses me serviront de jauge. Aussi de motivation.

Je ne vise pas un poids impensable à tenir. Seulement perdre 10-20 lbs en l'espace de plusieurs mois! Je ne vais pas me garocher dans un régime de fou ou avaler des pilules.

Je vais mieux manger, réduire mes portions (j'ai bon appétit) et faire plus d'exercices. Mollo. Je veux adopter de nouvelles habitudes et non changer de vie.

mardi 2 juin 2009

Amour sélectif

Un jour Chéri m'a demandé si j'aimais les enfants.

- Wé... Mais pas tous!
- Tu les aimes ou pas?

Je trouve cette question étrange. Si j'aime les enfants? Est-ce que j'aime les humains? Oui... mais pas tous. C'est la même chose pour les enfants.
Certains caractères me rejoigne, d'autre moins. Certaines frimousses me tentent d'autres pas.

Ma mère a toujours douté de mon amour pour les enfants. Elle pensait que je n'en aurais jamais. Pour la simple raison, que je me garochais pas sur les bébés quand j'en voyais. Mais humainement, je suis le genre de personne à laisser venir les gens vers elle et non sauter dessus. Je suis le type de personne qui apprivoise et qui s'apprivoise.

Je ne vois vraiment pas les enfants comme une entité à part, qu'il faut aimer coûte que coûte. Le fils de ma soeur, je l'aime bien parce que c'est mon neveu... mais il ne me fait pas craquer comme la fille de ma copine. Elle a l'oeil brillant, elle est vivante et souriante. Mon neveu est taciturne et trop tranquille à mon goût.

Est-ce que je devrais me sentir coupable d'avoir plus d'attirance pour l'enfant d'une amie que pour un membre de ma famille?